Réflexes archaïques et Burn out

Marine Croiset Assié
  1. Causes de l’épuisement professionnel :
    La rencontre entre le nouveau monde du travail et des besoins individuels meurtris.

L’épuisement professionnel résulte de la rencontre entre des exigences d’entreprises de plus en plus importantes du fait de la financiarisation du monde économique, avec les attentes non entendues d’un grand nombre d’employés. Dans les entreprises, « la finance n’est plus une ressource pour réaliser des objectifs mais devient l’objectif lui-même » (Pierre-Yves Gomez).

Ceci a d’importantes conséquences puisque les managers ne managent plus du travail et des hommes mais des objectifs à atteindre, générant une perte importante d’intérêt pour les métiers en eux-mêmes.

Il est aisé de comprendre que tout ceci a des répercussions importantes sur le bien-être des salariés. Le travail occupe notamment une place tout à fait singulière en France : 42% des français pensent qu’ils s’accomplissent souvent au travail et 70% estiment le travail très important. C’est ainsi qu’ils s’investissent personnellement au travail mettant leur touche personnelle ; ceci étant incompatible avec le nouveau système économique déshumanisant.

Quelle frustration pour la majorité des salariés qui ne peuvent plus s’ « exprimer » dans leur travail ! Eux qui ont un besoin de reconnaissance… Et certains, bien plus que d’autres, du fait de blessures dans l’enfance.

En effet, l’enfant a besoin de sécurité pour se développer. Le regard, l’amour, la reconnaissance de ses parents ainsi que leurs capacités à répondre à ses attentes sont des éléments indispensables pour la construction d’un enfant.

Ainsi nous pouvons émettre l’hypothèse qu’un salarié s’investissant trop au travail a un besoin éperdu de reconnaissance, de sécurité, … non obtenus dans son enfance.

Sur la base des schémas d’inadaptation du psychologue Jeffrey Young, nous pouvons notamment reprendre les profils suivants :

  • Schémas précoces de dépendance aux autres et centrage sur autrui : via l’assujettissement,, l’abnégation, le besoin d’approbation -> Liés au manque de reconnaissance
  • Schémas précoces d’hyper vigilance et d’inhibition : sur contrôle et inhibition émotionnelle, idéaux exigeants -> Liés au manque de sécurité dans l’enfance

 

  1. Les symptômes de l’épuisement professionnel :
    un processus progressif allant d’une fatigue normale à l’effondrement

Les symptômes de ce syndrome sont très nombreux et la liste ne peut être exhaustive. Mais voici quelques pistes pour reconnaître une personne en souffrance, selon 4 phases de progression :

  • Phase 1 d’alarme : difficultés à accomplir son travail, travail soir/week-end, sentiment de ne pas être à la hauteur, peur de perdre son emploi, sentiment de culpabilité de ne pas réussir,…
  • Phase 2 de résistance : évolution vers le surmenage :
    • sommeil non réparateur…
    • troubles cognitifs d’attention, de concentration, de mémoire, lapsus…
    • diminution de la rentabilité…
    • symptômes physiques comme des maux de crânes, à la nuque, des petits « bobos », muscles endoloris, problèmes de vue,…
  • Phase 3 de rupture :
    • troubles du comportements avec de l’irritabilité, perte de plaisir au travail, labilité émotionnelle, sentiments d’être au bout du rouleau, travail soir/week-end/vacances, travail de manière compulsive, sentiment d’épuisement, de lassitude, plus d’envie de parler aux personnes, plus le temps de faire du sport/loisirs, libido en berne…
    • troubles du sommeil qui n’est plus réparateur, insomnies…
    • troubles somatiques : céphalée, douleurs généralisées, douleurs de dos,…
    • troubles alimentaires : problèmes digestifs, besoin de manger gras/sucré, pas le temps de manger…
  • Phase 4 du burnout :
    • Somatisation maximale : maux physiques, maladies fréquentes, malaises, insomnies,…
    • Isolement : des autres vis-à-vis du sujet et du sujet vis-à-vis des autres
    • Recours aux expédients : cigarettes, alcool, somnifères, antidépresseurs, anxiolytiques,…
    • Désillusion : sentiment d’être dépassé, dévalorisation de soi, troubles de la mémoire, plus de sentiment/ressenti, plus de plaisir à travailler
    • Effondrement : le sujet ne peut plus se lever, crise d’angoisse, crise d’hystérie, évanouissement, idées noires….

 

  1. La kinésiologie via les réflexes archaïques :
    une solution efficace pour guérir et prévenir de ce syndrome.

Comme dans le cas de dépression, lors d’épuisement professionnel, notre tête est comme “déconnectée” de notre corps. Il est donc indispensable, en plus d’identifier l’origine de ce syndrome, d’utiliser des outils qui permettent de retrouver cette connexion corps/tête.

L’une des méthodes particulièrement adéquate à cela, est la (ré-)intégration des réflexes archaïques.

 

De quoi s’agit-il ?

Les Réflexes Archaïques sont des mouvements automatiques, involontaires que l’on observe chez le nouveau-né en réaction à des stimuli sensoriels spécifiques (marche automatique / succion / agrippement palmaire,…). Ces réflexes s’intègrent sur les premiers mois de la vie, selon les lois naturelles de l’espèce humaine et sont le signe d’un développement moteur harmonieux.

Tout au long de notre vie, ils jouent un rôle primordial pour notre bien-être ; ils nous permettent de nous protéger, nous nourrir, faire les connexions cérébrales, nous coordonner, nous mouvoir,…

Ces réflexes peuvent ne pas être intégrés. C’est le cas notamment de certains bébés à qui on n’a pas donné le temps de se développer à son rythme ou de bébés prématurés. Plus tard, certains évènements de vie, certains chocs émotionnels ou physiques peuvent également entrainer la désintégration de réflexes archaïques.

Pas de stress… C’est le cas de la quasi totalité d’entre nous. Nous compensons alors ces réflexes non intégrés par des gestes, postures, actions ; une tâche éprouvante !

La vie et ses apprentissages peuvent permettre la réintégration des réflexes archaïques, mais dans la majorité des cas, il est important de consulter des spécialistes dans ce domaine pour retrouver son plein potentiel.

Grâce au test musculaire, la kinésiologie est parfaitement adaptée à cela :

  1. le kinésiologue va en effet aller chercher les causes profondes émotionnelles enregistrées dans le corps de la personne, dans ses mémoires cellulaires
  2. et, au travers de protocoles précis, il intègre les réflexes archaïques prioritaires et indispensables pour l’équilibre corporel, émotionnel et mental

Vous l’aurez compris, il s’agit outil ultra-efficace pour prévenir et guérir de l’épuisement professionnel et empêcher la récidive de ce syndrome paralysant ; tout ceci en uniquement quelques séances.

Le consultant retrouve son potentiel grâce à une reconnexion de sa tête avec son corps et permet de remettre du mouvement, de la vie dans sa vie.

L’épuisement professionnel n’est donc pas une fatalité.

 

Marine CROISET-ASSIE
Kinésiologue Certifiée – Versailles

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