L’addiction au sucre : des pistes d’équilibration avec la kinésiologie.

 

L’addiction au sucre : des pistes d’équilibration avec la kinésiologie.

 

La question des addictions m’a toujours questionné : Quels facteurs amènent une consommation à devenir une addiction ? Que recherche la personne, de manière consciente ou inconsciente ? L’addiction peut-elle toucher tout le monde ? Comment comprendre ce processus et en guérir ?

 

Assistante sociale pendant plus de 20 ans et aujourd’hui kinésiologue en cours de certification, j’ai pu observer différents types d’addiction : le tabac et l’alcool dans mon activité d’assistante sociale, la nourriture et notamment le sucre dans mon activité de kinésiologue. J’ai pu alors constater les mêmes cheminements, les mêmes angoisses, le même sentiment de dévalorisation auprès des personnes et la même difficulté pour en sortir.

 

J’ai choisi de traiter dans ce mémoire, l’addiction au sucre afin de mieux comprendre ce phénomène qui a pris de l’ampleur au cours des dernières années.

 

La consommation de sucre est passée de 1kg à 22kg, par an et par personne, en 150 ans. Il est présent dans presque tous les aliments et les boissons que nous consommons. Comme pour les autres types d’addiction, une fois le processus engagé, plus nous consommons, plus nous avons l’envie irrésistible de consommer. Il s’agit du « craving ». La personne connait les effets dévastateurs de sa consommation sur son état physique et psychologique, mais ne peut pas se contrôler.

 

La principale action et la première étape dans la guérison est de comprendre le processus nous ayant amené à consommer. Le point commun dans tout type d’addiction est le circuit de récompense. La dopamine, dite « molécule du plaisir » est à la fois un neurotransmetteur et une hormone.

La consommation de sucre active cette molécule dans notre cerveau, qui tel un ordinateur, enregistre et mémorise un état de satisfaction et de plaisir. Pour retrouver cette sensation, on consomme de plus en plus.

 

Il aura fallu attendre 1956 pour que l’alcool soit interdit dans les cantines et 1970 pour qu’il y est un premier acte de prévention avec l’adoption d’une loi de lutte contre l’alcoolisme et la toxicomanie. 1990 pour que les pouvoirs publics parlent des nouvelles formes d’addiction aux jeux et aux achats compulsifs ; 2000 pour que les chercheurs commencent à évoquer l’addiction au sucre et 2010 pour que le terme « addiction aux réseaux sociaux » voie le jour.

 

L’évolution de notre société, amène une évolution dans les comportements humains et dans les formes d’addiction ; cependant le besoin de réconfort et d’apaisement reste présent.

 

La pratique en kinésiologie, nous permet de communiquer avec le corps de la personne, grâce au test musculaire. Elle utilise la relation entre les émotions, le cerveau et les muscles. Ainsi, le feedback du corps nous permet d’accéder à sa mémoire  et d’identifier les facteurs contribuant aux blocages.

 

Les séances de kinésiologie dure de 45 min à 1H15, et se découpent en plusieurs temps. Un premier temps d’échange est important avec la personne pour accueillir sa demande. Puis, grâce au test musculaire nous recherchons un ensemble d’émotion et/ou d’information, pour conduire la personne à prendre conscience de son processus personnel. Nous avons vu que toute addiction peut être une réponse à un manque, à une blessure ou à une souffrance vécue. Chaque personne est unique et chaque manière de vivre un événement est unique. Le test musculaire nous permet, en toute neutralité, d’amener une conscientisation de la personne face à un événement de son parcours de vie qui aura créé un nœud émotionnel.

 

Lorsque cette syntonisation est active, le test musculaire nous permet de trouver la meilleure équilibration pour la personne le jour de la séance. Le travail démarre avant, pendant et surtout après la séance. Il sera quelques fois nécessaire de se voir à deux ou trois reprises pour un même sujet.

 

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